jeudi 9 septembre 2010

Parenthèse cinématographique

Bon, je continue mon écriture sur ce blog tant que je suis motivé.... et ça tombe bien : J'ai des choses à dire. Pendant la préparation de mon départ je me suis octroyé une petite pause pour rendre visite à mon cousin Rémy, qui s'occupait à ce moment là du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Il possédait donc quelques avantages et mon cousin est du genre à faire profiter. Résultat : 5 films en 24h... que des avant première mondiales. Je m'improvise donc critique de cinéma afin de vous éclairer sur ces films et si ceux-ci méritent le détour.

Exit through the gift shop (Faites le mur) :
Très bon film expliquant les débuts du Street Art à travers plusieurs personnages emblématiques de cet univers. Le film se découpe en 2 parties : une première vraiment centrée sur le Street Art, une deuxième partie plutôt centrée sur la naissance d'un acteur "majeure" du Street Art. Film que je recommande pour les personnes désireuses de développer leur culture artistique.

Holly Rollers (Jewish Connexion) :
Un film traitant de la communauté juive de New-York. Nous suivons un jeune juif qui se perd un peu par rapport au chemin tout tracé qui lui était écrit en se mettant à vendre de la drogue. Bon film, sans plus, un scénario (tiré d'une histoire vraie) sans rebondissement et qui tient très bien grâce à ses acteurs et son histoire. Je le recommande si vous ne savez pas quoi voir et que vous vous trouvez déjà au cinéma.

The Joneses :
Ce film nous fait découvrir une famille pas vraiment comme les autres (les Jones en l'occurrence). En fait, il ne s'agit pas vraiment d'une famille mais je vous laisse découvrir tout ça par vous-même. Très bon scénario, très bons acteurs (David Duchovny et Demi Moore tiennent parfaitement leurs rangs) et très bon concept. Je le conseille vivement si vous avez quelques notions en marketing, sinon : bon film que je conseille mais vous risquez de ne pas accrocher, il vaut le déplacement si vous aimez l'autocritique.

Get Low :
Qui n'a jamais eu envie de participer à sa fête d'enterrement vivant ? C'est l'idée saugrenue qui anime ce film. Felix Bush décide préparer (et de participer) à sa fête d'enterrement. 2 petits détails importants : Il n'ait jamais sorti de chez lui en 40 ans et n'a pas la réputation d'un saint homme dans la région. Ce film se situe dans les années 30 aux Etats-Unis et emmené d'une main de maître par un Robert Duvall qui vaut le déplacement. Bill Murray et Lucas Black se joignent à cette histoire dramatique d'un homme face à ses actes. Je le conseille et le re-conseille. La réalisation et les dialogues sont parfaits et méritent le coup d'œil (ou d'oreille).

Love and other impossible pursuits :
Pour finir cette journée cinématographique, nous finissons sur le nouveau film de Nathalie Portman. L'histoire d'une jeune épouse qui doit gérer le fils de son nouveau mari et apprendre à digérer la disparition de son enfant à elle. Une histoire qui fera sûrement pleurer les lectrices de ce blog. Cependant en s'arrêtant sur des critères purement cinématographiques, je ne recommande pas (du tout) ce film. Une histoire qui aurait pu être intéressante si elle s'était contentée de sa problématique initiale. Le réalisateur en a cependant décidé autrement et rajoute des "histoires" à tour de bras, de plus les personnages ont quelques problèmes à être crédible. Je plains les personnes se reconnaissants dans ces personnages. Nous ne pouvons cependant pas blâmer les acteurs qui font leur possible pour rendre cela crédible. Vous comprenez donc que je ne recommande pas ce film... après... vous avez toujours le choix.

Bon voilà, cette petite pause cinématographique est maintenant dernière moi. La prochaine étape : Toulouse et la validation de mon diplôme.

Je remercie encore mon cousin pour m'avoir procuré des places pour cette journée et de m'avoir accueilli sur Deauville.

mardi 7 septembre 2010

Il faut un début à tout

Bon, me voilà de retour sur un blog, après l'expérience avortée sur mon année Erasmus.
Cela faisait longtemps que je pensais passer à l'acte mais bon, je n'étais pas sur du contenu à intégré à l'intérieur de ces pages. L'expérience californienne est une très bonne excuse pour commencer à raconter ma vie :)
Alors récapitulons le contexte pour ceux qui viennent d'arriver :
Je me prénomme Julien, j'ai 23 ans et je pars pour 18 mois aux Etats-Unis, à Palo Alto dans le cadre d'un VIE.
Bref, une aventure qui s'annonce passionnante et excitante... Oui mais une aventure, même excitante et passionnante ça se prépare un minimum. Eh oui...
C'est alors que : comme toute personne faisant partie de la génération Y. Je tape dans Google : "préparer son voyage aux USA/San Francisco/Californie" et là, hormis pour un petit voyage touristique, les informations ne sont pas légions.
Ce blog a donc aussi pour but d'aider les gens dans la préparation de leur voyage aux Etats-Unis lorsqu'ils y vont pour travailler...J'ai toujours aimé partager mon expérience aussi mince soit-elle.


Bon premièrement : recevoir l'autorisation de la part de l'organisme dans lequel vous avez postulé (Ubifrance dans mon cas). Une fois cette autorisation reçue, il faut alors attendre un papier extrêmement important : le (fameux) DS 2019, qui sera livré avec son copain le DS 2007, ces documents vous permettront de vous présenter à l'ambassade des Etats-unis sans vous faire jeter.
Cependant, ces documents sont nécessaires mais pas suffisants : il vous faut payer des frais SEVIS (environs 100€) et des frais de visa en mandat-compte (100€), une photo d'identité au format américain, remplir le dossier DS 160 en anglais (compter 45 minutes).
Voilà, avec l'ensemble de ces documents vous êtes fin prêt... à vous rendre à l'ambassade (il vous a fallu payer 45€ pour prendre rendez vous).
Suite de l'aventure le 28 septembre à 8H30....